lundi 27 avril 2009

Entretiens campagnards: Épisode I


A l’occasion des prochaines élections, je souhaite ouvrir mon blog à certains candidats de la liste numéro 2. N’étant pas moi-même candidat, je trouve opportun de laisser un espace à des candidats PS dont le profil et le contenu m’intéressent. La série débute avec Julie Fiszman, députée sortante régionale.


CC : Que signifie être de gauche, être socialiste aujourd’hui ?
JF : C’est ne jamais trahir ses convictions. C’est défendre les gens qui en ont le plus besoin. C’est avoir une volonté de plus de justice sociale.

CC : Peux-tu me citer trois valeurs auxquelles tu es particulièrement attachée ?
JF : Liberté, égalité et solidarité. L’une ne va pas sans l’autre bien évidement.

CC : Quels enseignements peut-on tirer de la crise actuelle du capitalisme ?
JF : La crise financière est due à une dérégulation outrancière qui a causé une crise de l’économie réelle avec pour conséquence de faire basculer beaucoup de gens dans la précarité. Il est essentiel d’œuvrer à davantage de régulation. Il faut favoriser des politiques de relance notamment en investissant dans des grands travaux. A l’échelle de la Région Bruxelloise, l’investissement public dans les logements sociaux doit constituer une priorité.

CC : le PS est-il devenu un parti interclassiste ?
JF : Il est primordial d’avoir une cohésion sociale qui soit la plus large possible. Toutefois, il me semble clair que le PS reste très attaché à la défense des classes populaires.

CC : La lutte des classes existe-t-elle encore pour toi ?
JF : Oui et les clivages se marquent aussi même sur certains dossiers régionaux comme sur l’ordonnance « eau ».

CC : Le politique peut-il encore changer les choses aujourd’hui ?
JF : Il est possible via des décisions politiques d’améliorer la qualité de vie, les conditions de vie et de travail des gens.