mardi 2 juin 2009

Entretiens campagnards: Episode III


Après Fabrizio Buccela et Julie Fiszman, la série d’interviews de candidats socialistes se poursuit. Aujourd’hui, c’est au tour de Catherine Moureaux, 5ème suppléante de s’y coller.

CC : Que signifie être de gauche, être socialiste aujourd’hui ?
CM : Être de gauche c’est être debout aux cotés de ceux qui subissent les injustices du système. C’est ne pas « laisser faire, laisser aller ».

CC : Peux-tu me citer trois valeurs auxquelles tu es particulièrement attachée ?
CM : L’égalité et la solidarité sont les deux valeurs collectives qui sont les plus importantes pour moi. Au niveau de l’individu, la valeur à laquelle je suis le plus attachée est l’honnêteté.

CC : Quels enseignements peut-on tirer de la crise actuelle du capitalisme ?
CM : La crise révèle le mensonge libéral. La crise ce n’est pas en soi la fin du capitalisme mais c’est une opportunité de changement parce qu’un grand nombre de travailleurs vont vivre dans leur chair une forme de guerre sociale. La crise c’est aussi un danger pour la gauche. L’état va devoir assumer des dépenses importantes et ce sera l’occasion de l’attaque par les libéraux de notre service public.

CC : Le PS est-il devenu un parti interclassiste ?
CM : Le PS défend avant tout les gens les plus fragilisés. C’est vrai que ces dernières années le PS a mené des combats plutôt à caractère éthique et du coup cela a pu donner l’impression que le Parti délaissait les combats sociaux.

CC : La lutte des classe existe-t-elle encore pour toi ?
CM : La lutte des classes existe sous une forme nouvelle liée à la montée de l’individualisme. La lutte des classes est noyée dans la consommation et la volonté de croissance. Dans ce contexte, le politique doit mieux s’armer contre le monde financier.

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